Jusqu’à présent, seul un test PCR négatif de moins de 72 heures permettait d’arriver sur l’île de Beauté.
« Compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire et en particulier de l’augmentation de la couverture vaccinale », les personnes de plus de 11 ans souhaitant se rendre en Corse pourront choisir entre un certificat de vaccination et un test PCR ou antigénique. A cela s’ajoute une déclaration sur l’honneur qui doit être présentée à l’embarquement et qui précise les obligations des voyageurs.
Concernant la vaccination, le schéma doit être « complet », c’est-à-dire que la personne vaccinée doit embarquer au moins « 14 jours après la 2e injection pour les vaccins à double injection », « 14 jours après l’injection unique pour les personnes ayant déjà contracté le Covid » et « 28 jours après l’injection pour les vaccins avec une seule injection » (Johnson&Johnson/Janssen), détaille la préfecture.
L’attestation de vaccination peut être récupérée sur le « portail patient » de l’Assurance Maladie ainsi qu’auprès de « n’importe quel professionnel de santé ».
En revanche, le certificat de rétablissement à la suite d’une contamination par le Covid-19 ne sera pas admis, précisent les autorités.
Les compagnies de transport refuseront l’embarquement aux voyageurs non munis des documents requis, mettent-elles en garde, en rappelant qu’une amende de 135 euros peut être appliquée pour une première infraction et peut monter jusqu’à 3.750 euros en cas de récidive.
Ces mesures ne s’appliquent pas pour les trajets de la Corse vers le continent, indique la préfecture qui précise que la tolérance en vigueur pour les déplacements Corse-continent de moins de 24 heures, qui permettait de ne pas faire de test PCR, « prendra fin à compter du lundi 14 juin ».
Lors de la première vague de Covid-19 au printemps, la Corse avait été particulièrement touchée. Au total, 231 personnes sont mortes sur cette île de 340.000 habitants depuis le début de l’épidémie, dont 141 depuis septembre, selon le dernier bilan de l’ARS publié mardi.