La Direction générale de l’armement a notifié cette commande auprès de MO-Porte-avions, société commune de Naval Group et des Chantiers de l’Atlantique, qui construira le navire, ainsi que de TechnicAtome, responsable des chaufferies nucléaires.
Elles portent sur la fabrication des deux chaufferies nucléaires K22 qui fourniront la puissance nécessaire à la propulsion du navire, de leurs enceintes de confinement et d’équipements liés à conversion en électricité de la chaleur émise par les chaufferies, détaille le ministère dans un communiqué.
« Cette commande permet d’anticiper la fabrication de ces éléments, avant le jalon de lancement en réalisation de l’ensemble du porte-avions », qui est prévu « entre fin 2025 et début 2026 », explique-t-il.
Le futur porte-avions doit entrer en service en 2038, deux ans après sa mise à l’eau, pour succéder au Charles-De-Gaulle.
Il sera beaucoup plus massif que l’actuel porte-avions. Il fera 75.000 tonnes pour environ 300 mètres de long, contre 42.000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles-De-Gaulle, soit davantage que les deux porte-aéronefs britanniques, mais moins que les onze porte-avions américains.
Le coût de développement et de construction n’est pas connu à ce stade. Selon un rapport sénatorial de 2020, il « sera très certainement supérieur à 5 milliards d’euros ».
mra/ico/eb