Les manoeuvres, qui ont commencé mercredi et dureront cinq jours, se déroulent dans la mer Rouge, adjacente au stratégique canal de Suez et dont les rives sont notamment partagées par l’Egypte, l’Arabie saoudite et le Yémen en guerre.
Elles ont pour objectif d' »améliorer l’interopérabilité entre les forces participantes », selon un communiqué de la Marine américaine.
« C’est passionnant de voir les forces américaines s’entraîner avec des partenaires régionaux pour améliorer nos capacités collectives de sécurité maritime », a déclaré le vice-amiral Brad Cooper, le chef du Commandement central des forces navales américaines (Navcent), cité par le communiqué.
« La collaboration maritime aide à préserver la liberté de navigation et les flux libres commerciaux, qui sont essentiels pour la stabilité et la sécurité régionales », a-t-il ajouté.
Il s’agit de la première collaboration militaire annoncée entre les Emirats et Bahreïn d’un côté, et Israël de l’autre, depuis l’établissement de liens diplomatiques avec l’Etat hébreu en septembre 2020.
Abou Dhabi et Manama étaient alors devenus les premières capitales arabes du Golfe à normaliser publiquement leurs relations avec Israël, sans lier cet acte à la résolution du conflit israélo-palestinien. Le Maroc avait emboîté le pas, ainsi que le Soudan.
Les Emirats, Bahreïn et Israël ont comme préoccupation commune l’Iran, accusé d’avoir orchestré des attaques contre des navires dans la mer Rouge et dans le détroit d’Ormuz, qui relie le Golfe à la mer d’Oman.
L’Iran est aussi accusé de soutenir les rebelles Houthis au Yémen, qui affrontent le gouvernement yéménite soutenu par une coalition militaire menée par l’Arabie saoudite et dont font notamment partie les Emirats.