« Transformés en filets par les lycéens dès réception, les thons ont été congelés pour être utilisés toute l’année scolaire pour former les élèves du lycée Jean-Paul Passedat à la cuisine des produits de la mer », explique la préfecture des Bouches-du-Rhône qui initie ainsi un partenariat avec cet établissement hôtelier.
Lors d’un contrôle le 22 mai d’un navire de pêche professionnel, des agents de l’Unité littorale des affaires maritimes (Ulam) « ont constaté que 21 des 22 poissons débarqués pesaient moins de 30 kilos ».
Ces thons hors-quota représentaient au total 385 kilos pêchés illégalement. Car la pêche de thon rouge a été « fermée » mi-avril, par le ministère de la Transition écologique, pour les unités pesant entre 8 et 30 kg, aux navires des Bouches-du-Rhône non-adhérents à une organisation de producteur.
L’intensification des efforts de pêche du siècle dernier a produit un épuisement du nombre d’individus sur les côtes régionales, et « menace le renouvellement durable de cette ressource », rappellent les autorités. Ainsi « les captures de thon rouge en Méditerranée sont soumises chaque année au respect d’un quota national, réparti par région et par segments de flottes de navires professionnels ».