« Un accord pour protéger l’océan comme bien commun de l’humanité, voilà notre ambition », a-t-il tweeté en annonçant le choix de la ville hôte à l’issue d’un entretien avec le maire de Nice, Christian Estrosi, à l’Elysée.
Cette troisième conférence, après celles de New York en 2017 et Lisbonne en 2022, est co-organisée par la France et le Costa Rica.
La France a une « ambition très forte » pour ce sommet, comparable à celle de la COP21 sur le climat organisée à Paris en 2015, a assuré l’Elysée.
Emmanuel Macron espère réunir 100 à 150 chefs d’Etat et de gouvernement, auxquels s’ajouteront quelque 20.000 délégués et de très nombreux ministres, en juin 2025, a précisé la présidence.
La France se veut elle-même « exemplaire » sur la protection des océans que ce soit « la politique des déchets, le recyclage des plastiques ou le transport maritime » avec des navires qui doivent passer à des « solutions comme l’hydrogène et le gaz », a noté un conseiller présidentiel.
Le choix de Nice, « c’est tout un symbole, une ville au bord de la Méditerranée » qui fera en 2025 la « démonstration » de son caractère « exemplaire sur la protection de la biodiversité marine », a-t-il souligné.
La ville travaille notamment sur « la dépollution des bateaux en escale vers la Corse ou en escale de croisière », a-t-il précisé. « Elle fait déjà beaucoup mais devra encore faire plus sur les déchets », a-t-il aussi relevé.
Christian Estrosi s’est félicité que « le choix du président et des Nations unies » se soit porté, pour cet « événement planétaire », sur sa ville.
La transition écologique engagée par Nice se fait « déjà ressentir sur la qualité de l’air, les modes de déplacement, la préservation de la ressource en eau et la protection des écosystèmes », a-t-il assuré.