Le débat public actuel porte sur un premier parc éolien posé de 500 MW à 1.000 MW à attribuer en 2022, et un éventuel second pouvant aller jusqu’à 1.000 MW à proximité, à attribuer après 2024.
« Lors des premières réunions, le public a notamment émis des commentaires sur la taille de la zone proposée au débat, actuellement de 300 km2, jugée trop petite », a reconnu le ministère de la Transition écologique.
« Afin de répondre au mieux à ces expressions et de permettre un meilleur débat, le gouvernement élargit la zone soumise au débat public jusqu’à 750 km2 », a-t-il annoncé dans un communiqué.
La nouvelle zone étend le périmètre initial vers le sud et surtout l’ouest, donc plus au large.
« La nouvelle zone proposée ouvre des perspectives d’éloignement de l’île d’Oléron, en pouvant aller jusqu’à plus de 30 km des côtes » et « évite un secteur à fort enjeu halieutique », note le ministère.
Les projets éoliens en mer, indispensables pour que la France tienne ses objectifs de développement des énergies renouvelables, suscitent en effet des inquiétudes des pêcheurs notamment.
Le débat public sur le futur parc a également été prolongé d’un mois, jusqu’au 28 février 2022.