Les destroyers lance-missiles NCSC Algonquin et NSCS Iroquois, datant de la Guerre froide, et deux pétroliers ravitailleurs d’escadre de la classe Protecteur seront démantelés dans les prochains mois, a annoncé le ministère canadien de la Défense.
Ces deux destroyers ont participé à de nombreuses missions de l’OTAN aux quatre coins de la planète, mais leur utilisation a toujours été plus compliquée en raison de leur vétusté.
L’un des ravitailleurs, âge de 45 ans, était notamment tombé en rade en plein Pacifique en février dernier après un incendie dans la salle des machines.
Cinq mois auparavant ce même navire était entré en collision avec le NCSC Algonquin lors d’exercices en mer, privant la flotte du Pacifique de ses deux principaux bâtiments.
Le gouvernement canadien a prévu une enveloppe de 40 milliards de dollars canadiens pour moderniser sa marine, tant en mettant à niveau certains navires, qu’en faisant l’acquisition d’une quinzaine de nouveaux bateaux: des navires de soutien interarmées, des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique, et des navires de combat de surface. Cette nouvelle flotte ne sera toutefois pas opérationnelle avant 2019 au plus tôt.
Le Canada a le plus long littoral du monde, étant bordé par les océans Atlantique, Pacifique et Arctique, mais ne dispose toutefois d’aucun brise-glace nucléaire, comme en possèdent les Etats-Unis et la Russie, ce qui limite sa capacité d’intervention dans le Grand Nord.