Les quatre bâtiments ont été repérés vers midi à 12 milles nautiques des îles Senkaku, réclamées par la Chine sous le nom de Diaoyu.
C’est la première incursion maritime chinoise depuis le début de cette année, et la 21ème depuis que le Japon a nationalisé trois des cinq îles à la mi-septembre dernier en les achetant à leur propriétaire privé nippon.
Le conflit s’est aggravé immédiatement après cette nationalisation, provoquant au passage d’importantes répercussions économiques pour de nombreuses entreprises japonaises, notamment dans le secteur automobile.
Des manifestations antijaponaises, parfois violentes, avaient eu lieu dans de nombreuses villes chinoises pendant une semaine, avant que Pékin ne mette le holà. Mais des navires gouvernementaux chinois croisent depuis lors près ou dans les eaux territoriales de ces îlots.
Fin décembre, un avion de surveillance maritime chinois avait survolé l’archipel. Le Japon, qui avait parlé de la toute première violation de son espace aérien de l’histoire par les Chinois, avait immédiatement fait décoller des chasseurs F-15.
L’archipel inhabité est situé à 200 km au nord-est des côtes de Taïwan et 400 km à l’ouest de l’île d’Okinawa (sud du Japon), en mer de Chine orientale. Outre sa position hautement stratégique, l’archipel recèlerait des hydrocarbures dans ses fonds marins.