« L’opération continue et entre partiellement dans une nouvelle phase (…) Une partie de nos unités marines va rejoindre le port pour entretien », a expliqué à la presse le directeur de la communication des Forces armées, Erik Lagersten, depuis la base navale de Berga, près de Stockholm.
Ces unités « restent en état d’alerte », a-t-il ajouté.
L’opération va se poursuivre avec des unités terrestres, aériennes et marines dont le nombre n’a pas été précisé. De vendredi à mercredi, elle mobilisait plus de 200 hommes, des bateaux furtifs, des dragueurs de mines et des hélicoptères.
« Nous avons les ressources exigées pour accomplir notre mission », a affirmé M. Lagersten, refusant de parler de réduction des moyens.
L’opération a été déclenchée vendredi après qu’un témoin eut rapporté avoir vu un « objet fabriqué par l’homme » dans l’eau.
Les Forces armées n’ont pas elles-mêmes constaté d’activité sous-marine dans l’archipel de Stockholm et la mer Baltique, mais fondent leurs recherches sur cinq observations du grand public jugées crédibles.
La Suède s’est passionnée pour cette affaire qui rappelle les maintes autres incursions, réelles ou supposées, de sous-marins près des côtes suédoises pendant la guerre froide.
La Russie a nié toute implication, indiquant que le sous-marin recherché était néerlandais, une affirmation aussitôt démentie par les Pays-Bas.