« La Suède montre fermement qu’elle agit directement et clairement », a déclaré Sverker Göranson à la presse à l’issue d’une réunion avec la Commission de la Défense au Parlement.
Il s’est dit « incroyablement fier » de l’opération menée par les forces armées, lancée vendredi après des observations d’activité sous-marine dans l’archipel de Stockholm. « Cela signale la qualité des forces armées », a-t-il souligné.
Le général n’avait cependant pas d’information précise à donner sur le résultat des recherches.
« C’est très probable que quelqu’un soit dans le territoire suédois ou l’ait été. Quelque chose est en cours ou a eu lieu », a ajouté M. Göranson.
Il a reconnu qu’il était très difficile de trouver des preuves de cette incursion. « Beaucoup souhaitent avoir des preuves physiques. C’est très difficile. Historiquement, nous n’avons jamais réussi. Et personne d’autre non plus d’ailleurs », a-t-il rappelé.
Le mystère ne semble donc pas près d’être éclairci, tout comme celui de maintes autres incursions, réelles ou supposées, de sous-marins près des côtes suédoises pendant la guerre froide.
L’armée suédoise avait déclenché vendredi une opération militaire d’ampleur avec plus de 200 hommes, des bateaux furtifs, des dragueurs de mines et des hélicoptères, qui ont fouillé une zone de la mer Baltique et de l’archipel de Stockholm après qu’un témoin eut rapporté avoir vu un « objet fabriqué par l’homme » dans l’eau.
La Russie a nié toute implication, indiquant que le sous-marin recherché était néerlandais, une affirmation démentie par les Pays-Bas.