Il s’agit « d’une nouvelle étape dans le resserrement de nos liens déjà forts avec le Japon qui partage la vision de la France d’un Indo-Pacifique libre et ouvert », a souligné le commandant supérieur des forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC), le général Yann Latil, jeudi lors d’une conférence de presse sur le site du Régiment d’infanterie de marine du Pacifique au Mont-Dore, près de Nouméa.
Au total, 350 militaires français et une cinquantaine de membres des forces d’autodéfense japonaises participent jusqu’au 30 septembre à l’exercice Brunet-Takamori 2023. C’est la première fois que les deux pays mènent un exercice conjoint au sol.
Mi-août, les deux nations avaient conduit un exercice aéronaval dans les eaux calédoniennes.
Le 9 mai dernier, les deux pays ont réaffirmé dans une déclaration commune de leurs ministres des Affaires étrangères, l’importance des relations franco-japonaises, élevées au rang de « partenariat d’exception » depuis 2013, qui ambitionne de développer la coopération bilatérale, notamment sur les questions maritimes et de défense.
Parallèlement, le Japon souhaite également réaffirmer sa présence dans le Pacifique Sud. Le 1er janvier dernier, Tokyo a ainsi installé un bureau consulaire à Nouméa, placé sous la tutelle de l’ambassade de France au Japon.