« C’est ce qui est prévu (…) dans le pacte d’actionnaires. Il fait du très bon travail, il est apprécié des salariés. Il restera directeur exécutif », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Auparavant président du Grand Port Maritime du Havre, M. Castaing avait été nommé en janvier 2012 directeur général des chantiers navals de Saint-Nazaire.
« Les chantiers navals ont un très bon directeur avec M. Castaing. On ne change pas une équipe qui gagne. On ne change pas une direction qui est appréciée », a souligné M. Le Maire.
« L’État gardera un droit de veto sur la nomination d’un nouveau directeur exécutif le moment venu, car personne n’est éternel », a ajouté le ministre.
M. Castaing avait été responsable d’atelier aux chantiers navals de Saint-Nazaire de 1985 à 1990 puis directeur industriel et directeur général adjoint de 1998 à 2004. Il a ensuite été directeur général adjoint du Port autonome de Nantes Saint-Nazaire de 2005 à 2008, avant de rejoindre Le Havre de 2008 à 2012.
Au cours de sa visite à Saint-Nazaire, M. Le Maire a rencontré la direction et les organisations syndicales pendant 45 minutes.
« Je leur ai dit que l’accord conclu avec Fincantieri était un bon accord pour les chantiers de Saint-Nazaire, pour les salariés et pour l’industrie navale européenne », a précisé M. Le Maire.
« Je sais que la confiance reste à bâtir entre Fincantieri et les chantiers navals de Saint-Nazaire. C’est pour ça qu’avec le président de la République nous avons voulu un accord bâti progressivement, année après année. A échéance régulière, (…) l’État vérifiera que Fincantieri tient ses engagements », a-t-il ajouté.
Pour le ministre, l’accord conclu entre Paris et Rome « va permettre le développement des chantiers, leur donner la possibilité d’être encore plus compétitifs et de conquérir de nouvelles parts de marché » face à la « concurrence mondiale féroce » et « un nouvel acteur qui s’appelle la Chine ».
Il a qualifié d' »accord bancal » le scénario de reprise tel qu’il avait été négocié sous François Hollande. « Au-delà des douze ans, il y aura une clause de revoyure qui s’exercera entre le gouvernement français et le gouvernement italien. Nous verrons si la confiance a été suffisamment solide pour parvenir à un accord définitif », a-t-il prévenu.
M. Le Maire doit par ailleurs bientôt rencontrer le président d’Alstom, dont le groupe est propriétaire du nom « Les Chantiers de l’Atlantique ».
« STX n’est pas le nom naturel des Chantiers de l’Atlantique. Dès demain, je rencontrerai le président d’Alstom. Je lui parlerai de la question du nom des chantiers navals de Saint-Nazaire », a-t-il souligné évoquant une question »symbolique » et « de coeur ».
asl-aag/gvy/LyS
STX OFFSHORE & SHIPBUILDING
Fincantieri
ALSTOM