Simultanément à ces interpellations, qui entraient « dans le cadre d’une enquête conduite par les autorités britanniques pour facilitation d’immigration au Royaume Uni », « la police britannique procédait à l’interpellation de l’instigateur des faits au Royaume Uni », indique le communiqué du Parquet.
Placés en garde à vue pour « association de malfaiteurs et aide à l’entrée, la circulation ou le séjour sur le territoire d’un Etat partie au protocole de Palerme contre le trafic illicite de migrants en bande organisée », les trois hommes interpellés côté français seront jugés jeudi à Cherbourg en comparution immédiate.
La vedette de 9m à bord duquel se trouvaient les migrants et les passeurs a été interceptée par la Police aux Frontières (PAF) avec l’appui de la gendarmerie maritime et de la Marine Nationale.
Les cinq migrants à bord -quatre hommes et une femme enceinte- sont de nationalité albanaise et font « l’objet d’une procédure administrative ».
« Grace à la collaboration étroite des autorités de police et à la parfaite coordination des autorités judiciaires des deux pays, des éléments à charge ont pu être rassemblés et échangés pour mettre au jour et démanteler une filière organisée opérant dans le trafic d’êtres humains. La procédure britannique suit son cours », précise le communiqué