« La fédération se bat contre la réforme des retraites du gouvernement Macron », a expliqué le syndicat dans un communiqué.
La CGT ports et docks affirme avoir reçu l’assurance « à plusieurs reprises par le président lui-même et son (ancien, NDLR) ministre des Transports, monsieur Clément Beaune » que la réforme ne soit pas appliquée « aux ouvriers dockers et travailleurs portuaires ».
Les dockers peuvent valider leur départ en retraite quatre ans avant l’âge légal, soit à 60 ans, contre 58 ans avant la réforme de 2023. Ils souhaitent négocier ce relèvement de l’âge de départ et prolonger des mesures de retraite anticipée pour les salariés ayant été exposés à l’amiante au cours de leur carrière.
« Nous voulons des réponses concrètes à nos légitimes revendications sur l’amiante, la pénibilité », écrit aussi la fédération, qui a lancé un mouvement de grève au mois de juin pour les mêmes raison.
Elle réclame aussi « 10 milliards d’euros » d’investissements « afin de développer les ports, qu’ils soient d’Etat ou décentralisés ».
Outre les deux journées de grève des 9 et 10 décembre, la CGT appelle à plusieurs heures de débrayage sur dix jours au mois de janvier.
Elle prévoit aussi de supprimer les heures supplémentaires et les « shifts exceptionnels » à partir du 1er janvier.
Une motion de censure contre le gouvernement actuel dirigé par Michel Barnier a toutes les chances d’être adoptée, mercredi ou jeudi, après le déclenchement de l’article 49.3 lundi pour faire adopter le projet de loi de finance de la sécurité sociale.