Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé vendredi à 1.086 points, contre 1.090 points sept jours auparavant.
Il s’est hissé le 28 novembre à 1.104 points, son plus haut niveau depuis un mois, avant de se replier légèrement les jours suivants.
Le marché a ainsi repris son souffle après avoir été soutenu les deux semaines précédentes par le volume croissant de l’activité, notamment en Asie.
« Le bassin Pacifique reste aidé par un nombre important de nouvelles réservations de la part des principaux groupes miniers pour des cargaisons entre l’Australie et la Chine (respectivement premier exportateur et premier importateur mondiaux de minerai de fer, ndlr), mais cela a juste permis aux prix de progresser légèrement » avant que ces derniers effacent finalement leurs gains en fin de semaine, ont observé les analystes de l’agent maritime Fearnleys.
Le Baltic Panamax Index (BPI) (qui concerne sept routes, la plupart pour les céréales, empruntées par des navires adaptés aux dimensions du canal de Panama) a terminé vendredi à 980 points, contre 1.013 points une semaine plus tôt, après avoir atteint mardi leur plus haut niveau depuis fin juillet, à 1.023 points.
Le Baltic Capesize Index (BCI), qui compile les tarifs des Capesize, navires que leur taille imposante oblige à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a également terminé la semaine en baisse, à 2.199 points contre 2.288 points le vendredi précédent.
Au niveau mondial, le marché des frets reste pénalisé par la surabondance du nombre de navires disponibles, la flotte mondiale de capesize s’étant ainsi accrue de 10% depuis le début de l’année alors que la demande de frets est attendue en hausse de seulement 5% sur l’ensemble de l’année, selon des estimations de Barclays Research.
De leur côté, les prix des frets pétroliers ont évolué de façon divergente: les tarifs des routes de produits pétroliers ont poursuivi leur embellie de la semaine précédente, alimentée par une demande accrue à l’approche de l’hiver, tandis que les tarifs pour le transport de brut fléchissaient, dans un marché toujours miné par une flotte de tankers en surcapacité.
« Pour chaque requête » en vue de transporter une cargaison de brut en provenance du Moyen-Orient, « il y a près de 10 propriétaires de navires proposant leurs services, ce qui prouve que la surcapacité de la flotte maintient la pression sur le marché », a noté la maison de courtage BRS.
L’indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur cinq routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de chauffage, etc.) a ainsi fini à 741 points, contre 709 points une semaine auparavant.
L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur onze routes de transport de pétrole brut, a terminé à 705 points, contre 723 points le vendredi précédent.