Le groupe avait enregistré une perte nette de 35,6 millions d’euros au cours de son exercice 2011/2012.
Au 30 septembre 2013, la perte opérationnelle courante s’établit à -8,6 millions d’euros, contre -21 millions sur l’exercice précédent, soit une réduction de l’ordre de 65%, indique-t-il dans un communiqué.
« Cette amélioration est d’autant plus notable qu’elle est obtenue avec un chiffre d’affaires annuel consolidé en baisse, à 56,7 millions d’euros contre 77,9 millions d’euros en 2011/2012 », précise-t-il.
« Rodriguez Group améliore donc sa performance sans faire de croissance, ce qui est le signe d’un retournement per se de son modèle économique, et laisse augurer de belles perspectives en phase de développement », assure-t-il.
« Rodriguez Group a ainsi achevé en 2012/2013 l’effort de restructuration opérationnelle, finalement plus long et plus coûteux que ce qui avait été estimé en 2009/2010 », estime-t-il.
Il ajoute que « le retour à l’équilibre d’exploitation suppose désormais le rétablissement d’un niveau de chiffre d’affaires acceptable, le point mort se situant aux alentours de 80 millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé, soit une base de chiffre d’affaires cinq fois inférieure à celui de 2008/2009 ».
Le groupe souligne par ailleurs que sa dette financière reste stable, dans l’attente des échanges à intervenir sous l’égide du Tribunal.
A ce titre, il précise qu’après plusieurs semaines de négociations avec ses créanciers institutionnels, il a déposé « un projet de modification de son plan de sauvegarde, qui sera examiné par le Tribunal de Commerce de Cannes le 17 décembre 2013, et visant à solliciter des établissements bancaires un abandon total ou partiel de l’échéance 2013 non réglée à date, comme des suivantes, dans des contions à déterminer ».
L’avis du Tribunal est attendu en début d’année civile 2014, souligne-t-il.
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RODRIGUEZ GROUP