« Le vidéaste de Grande-Bretagne et une militante du Brésil ont été inculpés », a indiqué dans un communiqué Greenpeace.
« Les inculpations de piraterie ne sont pas fondées et ne s’appuient sur aucune preuve », a déclaré Irina Issakova, avocate de Greenpeace citée dans le communiqué.
Quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays, dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français, ont été placés en détention à Mourmansk à la suite de l’arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de leur navire, l’Arctic Sunrise, par un commando héliporté des gardes-côtes russes.
Auparavant, plusieurs d’entre eux avaient tenté d’escalader une plateforme pétrolière du géant russe Gazprom pour en dénoncer le risque écologique.
Le Comité d’enquête russe a alors indiqué avoir ouvert une enquête pour piraterie.
Les militants ont nié ces accusations, et accusé la Russie d’avoir pris illégalement d’assaut leur bateau dans les eaux internationales.
Le président russe Vladimir Poutine avait de son côté déclaré la semaine dernière que si les militants n’étaient selon lui « pas des pirates », ils avaient « enfreint le droit international ».
Après ces déclarations, le comité d’enquête avait indiqué que les accusations pourraient être réduites pendant l’enquête.