Il a déployé une banderole sur laquelle on peut lire « Free the Artic 30 » (Libérez les 30 de l’Arctique) et « Militants en prison, climat en danger ».
Un autre militant sécurise le point d’attache de la tente rouge depuis le deuxième étage.
« Nous sommes là pour envoyer un message au gouvernement français, afin qu’il mette tout en oeuvre pour la libération des 28 militants et des deux journalistes », a dit à l’AFP Cyrille Cormier, chargé de la campagne Energie à Greenpeace.
« Le Premier ministre (français) Jean-Marc Ayrault doit se rendre en Russie la semaine prochaine. Nous lui demandons de mettre ce dossier à l’agenda » des discussions, a-t-il ajouté.
Les deux militants s’étaient introduits dans le monument grâce à une échelle avant l’heure d’ouverture.
La Tour Eiffel était interdite d’accès aux touristes samedi en milieu de matinée.
Un navire de Greenpeace, Arctic Sunrise, a été arraisonné le 19 septembre par un commando russe après que des militants ont tenté d’escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom afin d’en dénoncer les risques écologiques.
Les 30 membres d’équipage, de 18 pays différents, parmi lesquels un cuisinier, un médecin et deux journalistes freelance, ont été incarcérés à Mourmansk (nord-ouest) et inculpés de « hooliganisme », un crime passible de sept ans de prison en Russie.