Des policiers espagnols à bord de canots pneumatiques et escortés par un navire de guerre ont intercepté le voilier à l’ouest de l’île de la Grande Canarie. Il transportait 2,7 tonnes de cocaïne dissimulées dans des sacs de sport, a indiqué Europol dans un communiqué.
« L’organisation visée était (…) soupçonnée d’avoir organisé des envois de plusieurs tonnes de cocaïne du Brésil vers l’Union européenne », a précisé l’agence, dont le siège est à La Haye.
L’enquête lancée par la police serbe a conduit à l’arrestation de ces suspects à bord du yacht et ailleurs, a-t-elle précisé sans donner plus de détails.
L’opération a permis la saisie de deux véhicules et des montres de luxe ainsi que plus de 550.000 euros en espèces.
L’enquête, lancée par la police de Belgrade en janvier de l’année dernière, visait ce cartel soupçonné de trafic de cocaïne à grande échelle à travers l’océan Atlantique.
« Les enquêteurs ont identifié un ressortissant serbe comme l’un des principaux organisateurs du réseau criminel », décris par Europol comme des cibles de grande valeur. L’agence souligne « le rôle important que jouent les réseaux criminels, en grande partie composés de ressortissants des pays de la région des Balkans, dans le commerce mondial de cocaïne. »
Selon Europol, les « principaux coordinateurs du cartel de la drogue organisaient les opérations d’expédition via des plateformes de communication cryptées ».
L’annonce de cette saisie intervient alors que la police et les douanes espagnoles ont fait état vendredi dernier de la saisie de près de 9,5 tonnes de cocaïne en provenance d’Équateur, décrite comme la plus importante saisie jamais réalisée dans le pays.
La proximité de l’Espagne avec l’Afrique du Nord, une source clé de haschisch, et ses liens étroits avec les anciennes colonies d’Amérique latine, la principale région productrice de cocaïne au monde, en ont fait une porte d’entrée pour le trafic de drogue vers l’Europe.