Les cinq pirates présumés sont descendus du pétrolier M/V Central Park, qui appartient à une société ayant des liens avec Israël, lorsque le destroyer américain USS Mason et d’autres bâtiments militaires ont été déployés dans la zone pour exiger la libération du navire.
« Cinq personnes armées (…) ont tenté de fuir à bord de leur petite embarcation. Le Mason a pourchassé les assaillants, ce qui a conduit à leur reddition », a déclaré à la presse le général Pat Ryder, porte-parole du département américain de la Défense.
« Selon les informations préliminaires, ces cinq individus sont de nationalité somalienne », a-t-il déclaré. C’est « clairement un événement lié au piratage ».
En montant à bord du pétrolier dimanche, les assaillants ont tenté d’atteindre l’équipage mais ses membres ont réussi à se barricader dans un endroit sûr.
A la suite de cette tentative de saisie, deux missiles balistiques ont été lancés à partir d’une région contrôlée par les rebelles Houthis au Yémen.
Les missiles se sont abîmés à environ dix miles nautiques du Mason et du Central Park sans causer de dégâts aux navires, a poursuivi le général Ryder, se refusant à spéculer sur une possible relation entre les deux événements.
Les Houthis ont lancé une série d’attaques de drones et de missiles contre Israël depuis le conflit provoqué le 7 octobre par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, qui a coûté la vie à 1.200 personnes, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes.
En représailles, Israël, qui a juré d' »anéantir » le Hamas, a bombardé sans relâche la bande de Gaza jusqu’à l’entrée en vigueur d’une trêve vendredi.
Près de 15.000 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dans la bande de Gaza, selon le gouvernement du Hamas.
Les bombardements israéliens ont provoqué une vague de colère au Moyen-Orient et constitue un élément déclencheur d’attaques contre les militaires américains et Israël dans la région.