Les cibles visées se trouvent en Iran, à Hong Kong, en Chine et au Venezuela.
« Le choix inconsidéré de l’Iran de poursuivre (dans la voie de) la prolifération de drones destructeurs et autres armes prolonge de nombreux conflits partout dans le monde » a déclaré dans un communiqué le sous-secrétaire américain au Trésor en charge du renseignement financier et du terrorisme, Brian Nelson.
Outre des responsables iraniens, les sanctions concernent des entreprises et citoyens chinois et hongkongais ainsi qu’un navire battant pavillon vénézuélien, considéré comme ayant servi au transit de missiles iraniens livrés au gouvernement vénézuélien.
Elles prennent le relais de sanctions prises au niveau des Nations unies sur le même sujet mais qui arrivent à expiration.
L’Union européenne prend des mesures similaires pour maintenir des restrictions imposées aux programmes nucléaire, conventionnel et balistique de Téhéran, au delà de la date prévue, ajoute le Trésor.
« Les Etats-Unis restent déterminés dans leur engagement à lutter contre la menace que représente l’acquisition, le développement et la prolifération par l’Iran de missiles, drones et autres armes », dit le communiqué.
« Nous constatons les conséquences terribles de la fourniture par l’Iran de missiles et de drones à des organisations terroristes et à des militants alliés qui menacent directement la sécurité d’Israël et de nos partenaires dans le Golfe », a déclaré pour sa part dans un communiqué le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken.
« Nous voyons les résultats destructeurs du transfert par l’Iran de drones meurtriers vers la Russie pour cibler des infrastructures civiles essentielles et tuer des civils en Ukraine », a-t-il ajouté.
Les sanctions prévoient notamment le gel des avoirs, détenus directement ou indirectement, des personnes concernées aux Etats-Unis et l’interdiction pour toute personne ou entité américaine ou réalisant des opérations avec le dollar américain de mener des transactions avec les personnes sanctionnées.