Selon la réglementation de la Commission baleinière internationale (CBI), la Corée du Sud aurait dû, si elle souhaitait reprendre cette chasse, déposer une demande avant le 3 décembre. Elle ne l’a pas fait.
« Nous avons décidé de poursuivre nos recherches scientifiques +sans tuer+ et il n’était donc pas nécessaire de déposer une requête », a indiqué à l’AFP un responsable du ministère sud-coréen de la Pêche.
Début juillet, lors d’une réunion de la Commission baleinière internationale (CBI) au Panama, Séoul avait soulevé l’indignation des défenseurs de l’environnement, y compris en Corée du Sud, en annonçant une reprise prochaine de ses campagnes de chasse à la baleine, arrêtées pendant 26 ans.
La presse sud-coréenne avait indiqué deux semaines plus tard que Séoul avait fait marche arrière. Mais le pays n’avait pas effectué d’annonce officielle.
Comme le Japon, la Corée justifiait sa décision en expliquant que ces campagnes s’effectueraient dans le cadre de la « recherche scientifique ». La viande est ensuite autorisée à être consommée.
Actuellement, seuls trois pays chassent officiellement la baleine: le Japon, pour des raisons supposées scientifiques, et la Norvège et l’Islande, qui ne respectent pas l’interdiction.
Cette pêche est également pratiquée, et autorisée, chez plusieurs peuples indigènes dans le monde, du Groenland à Saint-Vincent-et-les-Grenadines.