« Si le procureur nous en avait laissé l’occasion le 14 octobre, nous aurions pu annoncer, dans le prolongement de nos échanges avec les organisations syndicales, notre volonté de sauver 900 à 1.000 salariés. En effet, en plus des 800 salariés repris, nous sommes déterminés à reclasser 100 à 200 personnes au sein des 120 entreprises qui constituent le consortium Corsica Maritima », assure François Padrone, président de Corsica Maritima dans un communiqué.
Lors de l’audience du 14 octobre, le dossier a de nouveau été renvoyé au 28 octobre, et les quatre candidats à la reprise de la compagnie placée en redressement judiciaire il y a quasiment un an, en novembre 2014, ont jusqu’au 21 octobre pour améliorer encore leurs propositions.
Outre Corsica Maritima, l’armateur Baja Ferries –dont le partenaire Stef a jeté l’éponge au début du mois–, le groupe corse Rocca et l’ex-directeur du port de Marseille Christian Garin ont présenté des offres de reprise.
Toutes ces offres prévoient la suppression d’environ la moitié des quelque 1.400 CDI employés par la SNCM.
« Nous sommes de loin le candidat les mieux placé en terme d’emplois à sauvegarder. Ce point constitue un enjeu crucial pour le port de Marseille et pour la Corse », assure encore Corsica Maritima vendredi.