« Cet acte signe la disparition de la SNCM et avec elle, la suppression de 4.000 emplois directs et indirects à Marseille », estime l’adjoint au maire délégué aux Finances UMP Roland Blum (UMP).
« Une fois de plus, le gouvernement a capitulé sous la pression de l’actionnaire majoritaire Transdev. Une fois de plus, il a montré son incapacité à gérer le dossier de la SNCM dont il a volontairement différé la résolution, pour des raisons bassement électoralistes », poursuit l’élu.
« Transdev propriétaire de la SNCM et filiale de la Caisse des Dépôts dont l’Etat est l’actionnaire de référence, a fait le choix incompréhensible de se séparer d’une équipe de direction qui se battait pour son entreprise », a réagi Samia Ghali. « La SNCM et ses 2.600 salariés mais aussi les collectivités qu’elle dessert, ne méritent pas d’être traités avec un tel cynisme. Cette décision précipite un dépôt de bilan que le gouvernement avait annoncé vouloir éviter », a-t-elle ajouté, en appelant « au président de la République, au Premier ministre, au ministre Frédéric Cuvillier pour que l’irréparable ne soit pas commis ».
Les trois représentants de l’Etat au conseil de surveillance de la SNCM, réuni lundi à Marseille, se sont abstenus, ne permettant pas de reconduire le directoire présidé par Marc Dufour, que le principal actionnaire Transdev souhaitait remplacer.