« L’investissement public est toujours pertinent et même essentiel pour STX Finlande. Il assurerait la poursuite de la construction navale sur le chantier de Turku », a déclaré le vice-président du groupe, Jeff Roh, à Kauppalehti.
« L’alternative à Turku est la France, qui contribue beaucoup plus à la construction du paquebot géant de classe Oasis que la Finlande était prête à le faire », a-t-il poursuivi.
« Nous nous attendions à ce que l’Etat finlandais investisse de la même manière que l’état français l’a fait », a-t-il souligné.
M. Roh a toutefois refusé d’indiquer si STX allait exclusivement construire ses navires en France.
Fin décembre, STX Finlande a perdu un contrat d’environ un milliard d’euros pour un paquebot géant au profit des chantiers de STX France, à Saint-Nazaire.
Le gouvernement finlandais avait refusé à trois reprises d’accorder un prêt de 50 millions d’euros à STX Finlande au motif du respect des règles de la concurrence.
Le syndicat finlandais de la métallurgie a annoncé mercredi des négociations salariales à partir du 8 janvier. Elles visent une réduction du personnel du constructeur finlandais sur ses chantiers de Turku et de Rauma (est).
STX Finlande affiche des pertes depuis plusieurs années et les deux sites sont aujourd’hui en sous-charge.
Le constructeur finlandais emploie 2.500 personnes répartis sur les chantiers de Turku, de Rauma et d’Helsinki.
STX France est détenu à 33% par l’Etat français et à 66% par STX Europe, filiale de STX.
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