« La situation économique et le financement des chantiers de Saint Nazaire ne sont (…) pas en cause dans le développement de la situation du groupe STX. STX France a pleinement consolidé son activité ces derniers mois, grâce à d’importants contrats remportés, en particulier à l’export. L’activité de Saint Nazaire n’est donc aucunement menacée par les événements de Corée », ont affirmé le ministre de de l’Economie Pierre Moscovici et du Redressement productif, Arnaud Montebourg, dans un communiqué commun.
Le groupe sud-coréen de construction navale STX, plombé par une énorme dette, a affirmé samedi qu’il envisageait de vendre ses chantiers navals en France et en Finlande, une annonce qui préoccupe syndicats et élus locaux à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) où le dernier grand chantier naval français a pourtant enregistré une commande record en décembre.
« Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg soulignent que l’information sur une éventuelle cession de STX France par STX Corée n’est pas précisée par l’actionnaire coréen. L’Etat, actionnaire indirect de STX France via le Fonds stratégique d’investissement (FSI), n’a notamment pas été saisi par STX Corée. En tout état de cause, aucun projet de cession ne peut avoir lieu sans information préalable de l’actionnaire public français », affirment les ministres..
STX France est détenu à 33,3% par l’Etat français et à 66% par STX Europe, filiale du sud-coréen STX Shipbuilding.
« Le gouvernement est pleinement mobilisé sur ce dossier, afin de conforter l’avenir industriel des chantiers qu’il continuera d’accompagner dans leur développement », ajoutent encore les ministres.