Cet appareil s’était écrasé en mer le 15 février après avoir décollé de la base aérienne de Chih Hang, dans le sud-est du pays. Le pilote avait pu s’éjecter.
L’accident a été attribué à une « défaillance des deux moteurs », mais les recherches se poursuivent pour retrouver l’épave et les enregistreurs de vol afin de « clarifier la cause », a déclaré l’armée de l’air dans un communiqué.
L’armée de l’air taïwanaise et la société Aerospace Industrial Development Corporation, qui développe ces avions d’entraînement, ont mené des inspections de sécurité sur l’ensemble de la flotte, a-t-il été précisé.
« Après deux semaines d’opérations intensives et de renforcement des études et des simulateurs (…), l’entraînement au vol a repris aujourd’hui », a déclaré l’armée de l’air.
Le Brave Eagle a effectué son premier vol d’essai en 2020 et a été construit à une trentaine d’unités.
Taïwan dispose d’une industrie de défense locale et a modernisé ses équipements, mais elle dépend encore largement des ventes d’armes américaines pour renforcer ses capacités de sécurité face à une éventuelle attaque chinoise.
La Chine revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire n’exclut pas à recourir à la force pour en prendre le contrôle.
Les forces armées taïwanaises subissent la pression de Pékin, qui a multiplié ces dernières années les incursions d’avions de chasse et de navires de guerre autour de l’île.