« Il faut faire tout notre possible pour minimiser les risques et les conséquences négatives pour nos relations bilatérales », a déclaré Vladimir Poutine, ouvrant une rencontre bilatérale en marge du G20 de Brisbane.
La question brûlante de la livraison différée par la France en attendant le règlement de la crise en Ukraine de deux navires de guerre Mistral à la Russie n’a pas été évoquée lors de cet entretien liminaire ouvert à la presse.
« Nous avons actuellement beaucoup de turbulences dans les affaires internationales, c’est pourquoi il est d’autant plus utile de nous rencontrer de nouveau et de discuter de ces problèmes », a cependant observé le président russe qui a échangé une poignée de main sans chaleur avec François Hollande venu le rencontrer dans son hôtel.
Evoquant la crise ukrainienne dans sa réponse et les efforts déployés avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président ukrainien Petro Porochenko pour la résoudre, le président français s’est dit « toujours prêt à poursuivre cette relation mais à une condition, c’est que ça puisse déboucher ».
« Nous ne devons pas souffrir plus longtemps des turbulences qui existent », a-t-il souligné à son tour, évoquant leur « devoir » commun de « régler les crises qui se produisent en Ukraine et ailleurs dans le monde, là où nous avons des responsabilités ».
La Russie comme la France doivent prendre leurs responsabilités pour régler ces questions », a insisté François Hollande avant que les journalistes soient priés de quitter les lieux tandis que l’entretien se poursuivait.