Après avoir reçu en mars 2018 les candidatures de dix opérateurs à son appel à manifestation d’intérêts, la région a publié mardi l’avis de pré-information qui sera suivi en février 2020 du lancement de l’appel d’offre proprement dit, avec le cahier des charges qui contiendra les obligations des opérateurs, a détaillé Renaud Muselier lors d’une conférence de presse.
La signature de la nouvelle convention d’exploitation entre la région et l’opérateur choisi est prévue pour le printemps 2021. Les TER circulant sous la nouvelle convention sont attendus pour décembre 2022 pour la ligne Marseille-Toulon-Nice et décembre 2024 pour les liaisons Nice-Tende. Un délai supplémentaire a été nécessaire pour ces dernières afin de permettre la construction d’un nouveau centre de maintenance à Nice, a-t-il précisé.
« C’est une grosse évolution, on va enfin pouvoir se comparer, se mesurer, quantifier et tout clarifier, tout mettre à plat au service des usagers et du contribuable », a souligné le président de région, qui a beaucoup critiqué la piètre performance de la SNCF ces dernières années.
« L’ouverture à la concurrence se doit d’être profitable aux usagers qui bénéficieront d’un service de meilleur qualité et plus favorable à leur pouvoir d’achat », a insisté le député européen membre de la commission transport à Bruxelles, qui promet « qu’aucune gare ni ligne ne sera fermée » et que « les prix n’augmenteront pas ».
Paca souhaite être la première région à ouvrir son marché à la concurrence. A partir de décembre 2019 les régions pourront pendant quatre ans continuer de traiter directement avec la SNCF ou choisir d’organiser des appels d’offres, la durée des contrats attribués ne pouvant dépasser dix ans. A partir de décembre 2023, la mise en concurrence deviendra obligatoire.