« La câblodistributeur américain SubCom indique qu’il faudra au moins quatre semaines pour que la connexion des Tonga soit rétablie », a annoncé le ministère dans une mise à jour sur la catastrophe, qui a coupé la petite nation du Pacifique du reste du monde depuis samedi.
Le peu de communication qu’il y a eu depuis a été possible grâce à quelques téléphones satellitaires, principalement détenus par les ambassades étrangères dans la capitale Nuku’alofa.
Selon l’entreprise, il y aurait deux ruptures distinctes du câble, l’une située à 37 km au large et l’autre est un câble local proche du volcan, ce qui rend sa réparation difficile.
Un navire de réparation est actuellement en route depuis la Papouasie-Nouvelle-Guinée voisine.
L’opérateur de téléphonie mobile Digicel a rétabli certains services domestiques 2G de base, mais a signalé que le rétablissement des communications internationales pourrait encore tarder.
L’opérateur Kacific, empêtré dans un conflit contractuel avec le gouvernement de Tonga, a été sollicité.
« Nous n’avons pas encore eu de contact avec le gouvernement pour discuter de notre service », a déclaré à l’AFP Christian Patouraux, directeur général de Kacific.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné mardi dans un communiqué que son officier de liaison à Tonga, Yutaro Setoya, assurait la communication entre les agences onusiennes et le gouvernement local.