Les grévistes exigent notamment des hausses de salaires, des revalorisations statutaires et l’augmentation des primes « journées longues », précise FO dans son communiqué.
« Depuis la fin du Covid, l’activité a repris, avec des affluences records mais le même nombre de salariés », ce qui génère « une surcharge de travail très importante », a témoigné auprès de l’AFP Romain Joly, gréviste et capitaine d’un bateau restaurant.
Les salariés grévistes réclament que Sodexo Sports et Loisirs, qui détient les Bateaux Parisiens et Batobus, « partage les bénéfices records de cette année », surtout dans le contexte inflationniste, a ajouté M. Joly.
D’après lui, en raison du mouvement social, les Batobus, bateaux de croisière à arrêts multiples, ne naviguent plus, alors que 25 des 30 salariés font grève.
Au sein des Bateaux Parisiens, les employés des bateaux restaurants sont majoritairement en grève (18 sur 19 salariés), mais l’activité est peu perturbée, car des personnels non grévistes et des cadres viennent en renfort pour maintenir cette activité, la plus lucrative, a expliqué M. Joly.
Les bateaux promenade (croisière commentée) ne suivent pas le mouvement, a-t-il indiqué.
Les grévistes se disent mécontents du résultat des dernières négociations annuelles obligatoires (NAO) dans l’entreprise, « pas accepté par les salariés », a affirmé M. Joly.
« Pour le réveillon, un repas complet sur un bateau restaurant peut coûter jusqu’à 600 euros, on voit que c’est une activité très lucrative: les salariés demandent juste une meilleure rétribution de la production qu’ils génèrent », a déclaré à l’AFP Matthieu Saintoul, syndicaliste de FO Paris.
Les grévistes appellent leurs collègues des croisières commentées à un débrayage général le 31 décembre à 18H00, a-t-il précisé.
Contactée jeudi par l’AFP, la direction n’a pas réagi dans l’immédiat.
ola/jbo/er