« Compte tenu de la persistance des congestions et des goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement, APMM s’attend désormais à ce que le second semestre 2021 soit plus fort que prévu, tant au troisième trimestre que sur l’ensemble de l’année 2021 », a indiqué le numéro un mondial du transport de conteneurs.
Pour 2021, le concurrent de l’italo-suisse MSC et du français CMA CGM table désormais sur un EBIT sous-jacent compris entre 18 et 19 milliards de dollars en 2021 (contre 14 et 15,5 milliards annoncés début août).
Son Ebitda sous-jacent doit par ailleurs atteindre une fourchette comprise entre 22 et 23 milliards de dollars, contre 18 à 19,5 milliards escomptés auparavant.
« Les orientations actuelles sont encore incertaines en raison d’une volatilité supérieure à la normale, étant donné la nature temporaire des modèles de demande et des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement », prévient toutefois le groupe qui doit publier ses résultats pour le troisième trimestre le 2 novembre.
Maersk escompte déjà pour la période juillet-septembre un Ebitda sous-jacent proche de 7 milliards de dollars et un EBIT sous-jacent d’environ 6 milliards.
« Ce bon résultat s’explique par la poursuite de la situation exceptionnelle du marché au sein de la branche Océan, qui a conduit à de nouvelles augmentations des taux de fret conteneurisé à long et à court terme », note Maersk.
Depuis mi-2020 et notamment depuis la fin de l’année dernière, la demande de transport maritime, qui avait fléchi au début de la crise du coronavirus, s’est traduite par un très fort rebond.
A la hausse de la demande, s’ajoute la nécessité pour les entreprises de reconstituer leurs stocks, qui ont été en grande partie épuisés l’an dernier lorsque les échanges ont été quasiment mis à l’arrêt par la pandémie de Covid-19.
Conséquence: le transport de marchandises, et en particulier le fret maritime, peine à répondre aux besoins, entraînant une pénurie de conteneurs et une hausse des coûts de transport.
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