Des responsables portuaires avaient dans un premier temps affirmé que les victimes de l’attaque, au large de Douala, grand port camerounais, étaient chinoises et ukrainiennes.
« Neuf otages, tous philippins » ont été pris sur un vraquier battant pavillon libérien et appartenant à un armateur grec, tandis que « huit otages (trois Russes, quatre Philippins, un Ukrainien) » ont été enlevés sur un navire appartenant à une société allemande, précise le document consulté par l’AFP.
Noel Choong, chef du centre d’information sur la piraterie du Bureau Maritime International (BMI), basé à Kuala Lumpur, a confirmé dimanche à l’AFP le nombre de marins enlevés sur chaque navire, mais a affirmé ne pas être en mesure de préciser la nationalité des victimes sur le deuxième.
« Le BMI a émis un message d’alerte à tous les navires mouillant à Douala, leur demandant de redoubler de précautions », avait-il affirmé vendredi.
A Moscou, le ministère des Affaires étrangères a assuré dans un communiqué cité par les agences de presse que trois des marins kidnappés étaient de nationalité russe.