L’acte d’accusation vise trois ressortissants iraniens « employés par les Gardiens de la révolution », l’armée idéologique de la République islamique qui à partir du mois de mai ont commencé à viser spécifiquement la « campagne présidentielle 1 », en référence à la campagne du candidat républicain, qui n’est pas nommément cité.
« Les accusés ont clairement dit vouloir saper la campagne de l’ex-président Trump en vue de l’élection de 2024 », a commenté le ministre de la Justice, Merrick Garland, lors d’une conférence de presse.
Le département américain du Trésor a simultanément annoncé des sanctions contre sept personnes, dont l’un des trois inculpés, ainsi que six employés d’une entreprise iranienne de cybersécurité, Emennet Pasargad.
Leur est reprochée leur implication présumée dans « les opérations de l’Iran visant à influencer ou à s’ingérer dans les élections présidentielles de 2020 et de 2024 », selon un communiqué.
Les services de renseignements américains ont imputé le 19 août à l’Iran des tentatives de piratage informatique contre les campagnes présidentielles de Donald Trump et Kamala Harris, dont une révélée le 10 août par l’équipe du candidat républicain.
Le 18 septembre, les autorités américaines ont affirmé que des cyberpirates iraniens avaient envoyé à l’équipe de campagne du président sortant démocrate Joe Biden, qui s’est depuis retiré de la course à la Maison Blanche, des documents « volés » à l’équipe de Donald Trump.
Ces emails contenaient « des extraits de documents volés et non publics de la campagne de l’ancien président Donald Trump », ont-elles ajouté, précisant qu’aucun de ces emails n’avait obtenu de réponse de l’équipe de campagne du candidat démocrate.