Cette annonce intervient quelques heures après l’arrivée à Séoul de sa fille et conseillère, Ivanka Trump, qui doit assister dimanche à la cérémonie de clôture des jeux Olympiques d’hiver de Pyeongchang.
« Aujourd’hui, j’annonce que nous lançons les plus importantes nouvelles sanctions jamais imposées au régime nord-coréen », devait déclarer M. Trump dans un discours dont des extraits ont été diffusés à l’avance par la Maison Blanche.
L’objectif de ces sanctions, qui devaient être détaillées par le département du Trésor en milieu de matinée, est de « continuer à couper les sources de revenus et de pétrole que le régime utilise pour financer son programme nucléaire et son armée », devait-il ajouter.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a multiplié ces dernières années les trains de sanctions pour contraindre Pyongyang à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique.
En 2017, le Conseil de sécurité a imposé à l’unanimité trois séries de sanctions économiques à la Corée du Nord, toutes plus fortes les unes que les autres: le 5 août (fer, charbon, pêche…), le 11 septembre (textile, limitation de livraisons de pétrole) et le 22 décembre (produits pétroliers raffinés notamment).
M. Trump a par le passé accusé la Chine de livrer du pétrole à la Corée du Nord malgré les sanctions, une affirmation catégoriquement rejetée par Pékin.
Pyongyang enverra dimanche à la cérémonie de clôture des JO une délégation officielle de huit membres emmenée par le général Kim Yong Chol. La Maison Blanche a affirmé qu’aucune rencontre entre émissaires américains et nord-coréens n’était prévue.