« Nous devons être prêts », a déclaré Donald Trump en signant dans le Bureau ovale la quatrième directive spatiale de son mandat, qui décrit l’organisation de cette nouvelle entité. « Mon gouvernement a fait de la création d’une force spatiale une affaire de sécurité nationale ».
« Le leadership américain dans l’espace est plus important que jamais », a-t-il ajouté.
Cette force spatiale vise par exemple à protéger les satellites américains dans l’espace contre toute attaque physique (par collision avec un autre objet, ou par un missile), ou toute tentative de piratage ou de brouillage par des adversaires, ainsi qu’à développer des capacités offensives.
En juin 2018, Donald Trump avait déjà annoncé son intention d’une force « séparée mais égale » des cinq autres (US Army, US Air Force, US Navy, Marine Corps et Garde-côtes). Mais le processus est long et dépend du Congrès, lui seul pouvant décider de réorganiser à ce point les armées américaines.
Dans un premier temps, la « Space Force » restera dans le giron de l’armée de l’air, qui abrite aujourd’hui l’essentiel des activités militaires spatiales américaines.
La force spatiale aura son propre chef d’état-major, et un poste de sous-secrétaire à la Défense pour le spatial sera créé, selon plusieurs médias.
L’ensemble des personnels militaires et civils qui travaillent dans le domaine spatial au sein du Pentagone (satellites, fusées…) seront regroupés sous ce commandement unique.
« Nous investissons dans de nouvelles capacités spatiales », a aussi dit Donald Trump mardi.