L’embarcation clandestine était partie dans la nuit du 6 au 7 janvier de Sidi Mansour près de la ville portuaire de Sfax.
Les militaires ont « sauvé » 50 migrants « de différentes nationalités africaines », parmi lesquels quatre Tunisiens, à 43 km au large de Mahdia, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Ils étaient âgés de 15 à 50 ans, et parmi eux 11 femmes se trouvaient à bord, a précisé la même source.
Pandémie, crises politiques, incertitudes sur l’avenir: le nombre de départs irréguliers depuis la Tunisie est le plus important depuis 2011, année de la révolution marquée par un pic, suivi d’une forte chute.
Environ 12.000 Tunisiens sont arrivés en Italie en 2020, selon les derniers chiffres en date du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ce qui en fait la principale nationalité à arriver clandestinement.
L’année écoulée est marquée par une recrudescence d’embarcations en Méditerranée centrale, route migratoire la plus meurtrière du monde pour les candidats à l’exil vers l’Europe.
Selon l’Agence de surveillance des frontières européennes (Frontex), le nombre de traversées en Méditerranée centrale a doublé sur les dix premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2019.
L’Ocean Viking, le navire de secours en mer de l’ONG SOS Méditerranée, a repris la mer lundi pour retourner en Méditerranée centrale, dans un « contexte sanitaire et politique extrêmement délicat » selon sa directrice Sophie Beau.