« Le navire Xelo qui a coulé dans le golfe de Gabès ne contient pas de gazole et ses réservoirs sont vides », a indiqué le ministère de l’Environnement dans un communiqué.
« Il ne pose aucun risque de pollution dans l’immédiat », a ajouté le ministère.
Selon le communiqué, les préparatifs qui étaient en cours en vue de pomper le gazole « vont cesser » et les autorités vont désormais examiner la possibilité de renflouer et remorquer l’épave « dans une phase ultérieure ».
Le ministère, qui avait lui même annoncé samedi que le pétrolier transportait 750 tonnes de gazole, faisant craindre une marée noire, n’a pas expliqué les raisons de cette confusion.
Le Xelo, parti selon les autorités tunisiennes du port de Damiette en Egypte et qui se dirigeait vers Malte, a coulé samedi, dans les eaux tunisiennes où il s’était réfugié vendredi soir en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Pour une raison inconnue, ce pétrolier de 58 mètres de long et 9 mètres de large, construit en 1977, a commencé à prendre l’eau. Des forces de la marine militaire ont évacué les sept membres d’équipage avant que le navire ne sombre dans la mer.
D’après des plongeurs déployés dimanche pour effectuer les opérations d’inspection, le navire a coulé à près de 20 mètres de fond, en position horizontale et « ne présente pas de fissures », selon un communiqué du ministère de l’Environnement.
La justice tunisienne a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet accident mais aussi la nature de l’activité du pétrolier et son trajet ces dernières semaines.
Les membres d’équipage du navire, battant pavillon de la Guinée équatoriale, ont été interdits de quitter la Tunisie pour une période de deux semaines.
Des médias locaux ont rappelé la proximité du golfe de Gabès avec la Libye, important pays producteur de pétrole, dont les côtes ont été le théâtre de trafics d’hydrocarbures ces dernières années.