« L’objet semblable à une mine détecté au large de Kefken a été identifié comme étant une mine par notre avion de patrouille maritime », a indiqué le ministère sur Twitter, précisant que « la zone a été sécurisée » par les unités d’opération spéciale de la marine turque.
Une première mine avait été découverte le 26 mars par la marine turque à l’entrée du Bosphore, au nord d’Istanbul. Puis une seconde deux jours plus tard au large d’Igneada, village situé à proximité de la frontière bulgare sur la mer Noire.
Face à la crainte d’un accident, les navires chasseurs de mines et avions de patrouille maritime turcs sont « tous en état d’alerte », a indiqué la semaine dernière le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar.
Les autorités turques avaient mis en garde le mois dernier contre le risque émanant de mines en provenance des côtes ukrainiennes, qui pourraient s’être désamarrées à cause d’une tempête.
Les mines sous-marines doivent être équipées de systèmes qui les rendent inoffensives en cas désamarrage, selon la Convention de La Haye de 1907.
Mais les mines de fabrication ancienne peuvent être dépourvues de tels systèmes et présenter un danger, selon les médias turcs.
Les autorités turques n’ont pas précisé si les mines découvertes, bien que de type ancien, sont équipées ou non de tels mécanismes.
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