Le déploiement pourrait concerner entre 1.000 et 5.000 soldats, des navires de guerre et des avions de combat, a précisé le New York Times, ajoutant que ce nombre pourrait augmenter si les conditions se détérioraient.
Selon CNN, le Pentagone est dans la phase d’identification des unités qui pourraient être déployées, mais la décision finale n’a pas encore été prise.
L’option d’un déploiement de troupes américaines intervient après des discussions ce week-end entre le président Joe Biden et ses conseillers, notamment le ministre de la Défense Lloyd Austin.
Des responsables américains, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, ont indiqué qu’ils menaient des consultations avec leurs alliés concernant des mouvements de troupes et que tous les scénarios étaient envisagés.
L’Otan a annoncé lundi placer des forces en attente et envoyer des navires et des avions de combat pour renforcer ses défenses en Europe de l’Est.
Les Etats-Unis, suivis par le Royaume-Uni et l’Australie, ont annoncé dimanche le retrait d’une partie des personnels de leurs ambassades à Kiev face à une « invasion russe » pouvant « se produire à tout instant », et en l’absence d’avancées dans les négociations entre la Russie, les Etats-Unis et l’Union européenne pour tenter de désamorcer la crise.
La Russie est accusée par les Occidentaux d’avoir massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières ukrainiennes en vue d’une attaque, ce qu’elle dément.
Moscou exige des garanties pour sa sécurité, notamment le rejet d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan.
Les Etats-Unis et leurs alliés ont mis en garde la Russie contre de lourdes sanctions en cas d’invasion de l’Ukraine.