En vertu de cet accord, Harold Martin, 54 ans, ne sera jugé que pour avoir « conservé » ces documents et non pour espionnage.
Il encourt une peine de neuf ans de prison et sa sentence sera prononcée le 17 juillet, précise le ministère dans un communiqué.
Harold Martin avait été arrêté en août 2016 après avoir travaillé pendant 23 ans comme sous-traitant pour plusieurs agences fédérales, dont la NSA, l’agence de renseignement américaine spécialisée dans l’interception des communications mondiales.
Bénéficiant d’une habilitation sécuritaire, il a subtilisé sur toute cette période « une grande quantité » d’informations classées « top secret », écrit le ministère.
Les enquêteurs n’ont pas établi s’il avait transmis ces informations à quiconque et ses motivations n’ont pas été rendues publiques.
Après son arrestation, la police avait retrouvé des documents et des données stockées sur du matériel informatique à son domicile dans la banlieue de Washington, et dans le coffre de son véhicule.
Selon la presse, il y avait plus de 50.000 giga-octets de données, dont des codes informatiques ultra secrets utilisés par la NSA pour pirater des réseaux de gouvernements étrangers.
A l’époque, il était employé par Booz Allen Hamilton, un grand groupe privé américain qui fournit de nombreux contractuels aux agences du renseignement américaines.
L’affaire avait suscité l’embarras à la NSA, dont l’ampleur des programmes de surveillance avait été révélée au monde entier en 2013 par un autre contractuel employé de Booz Allen Hamilton: Edward Snowden.
Accusé de haute trahison par les Etats-Unis, Edward Snowden vit depuis en exil en Russie.