« Les opérations visant à récupérer le jet F-35 britannique en Méditerranée se sont achevées avec succès », a indiqué le ministère britannique de la Défense sur Twitter.
« Les alliés de l’Otan (que sont) l’Italie et les États-Unis ont apporté leur soutien pendant l’opération de récupération », a précisé le commandement aérien de l’Alliance atlantique sur ce réseau social.
Le F-35B, de fabrication américaine, a plongé dans la mer le 17 novembre alors qu’il décollait du HMS Queen Elizabeth, le principal porte-avions britannique, qui revenait d’une mission dans la région indo-pacifique. Le pilote avait pu s’éjecter à temps.
Une vidéo filmée à bord et diffusée par les médias britanniques montre l’avion tomber dans l’eau depuis la rampe au bout du pont d’envol. Selon le site spécialisé UK Defence Journal, un marin soupçonné d’avoir divulgué la vidéo a été arrêté et renvoyé vers le Royaume-Uni.
Selon le tabloïd The Sun, des responsables de la défense britannique pensent qu’un couvercle de moteur en plastique avait été laissé sur l’une des entrées d’air de l’avion, provoquant l’accident.
Le 22 novembre, des responsables britanniques et de l’Otan à bord du HMS Queen Elizabeth avaient assuré à l’AFP être en mesure de récupérer l’épave de l’avion avant que la Russie ne le fasse.
Les responsables n’ont pas donné de détails sur l’opération de récupération, invoquant la nécessité du secret.
Le Royaume-Uni a déjà reçu 21 F-35B fabriqués aux États-Unis, pour la plupart destinés à ses deux porte-avions, le HMS Queen Elizabeth et le HMS Prince of Wales. Chaque jet coûte plus de 100 millions d’euros.
Les F-35B sont une variante du F-35 de cinquième génération, capables d’atterrissage vertical et de décollage court.