« J’ai rencontré plus de problèmes que prévu et cela a prolongé l’expédition, mais ce qui importe, c’est que l’avion et moi soyons arrivés sains et saufs », a déclaré M. Lenarcic, âgé de 54 ans, aux personnes venues l’accueillir un peu plus d’un mois après son départ, le 22 avril dernier.
Avec ce périple d’environ 15.600 kilomètres, il est devenu le premier pilote à rallier l’Amérique du Nord depuis l’Europe en avion ultra-léger, en passant par le pôle Nord.
Sur le retour, Matevz Lenarcic a dû modifier son parcours et a fait une escale non prévue de deux jours à Saint-Nazaire (ouest de la France) à cause des conditions météorologiques et des difficultés de ravitaillement. Ses divers soucis en route ont rallongé de 14 jours son voyage.
Les mesures de pollution ont été menées comme prévu, a indiqué le biologiste, ajoutant qu’il avait été surpris de constater que « les températures au pôle Nord sont beaucoup plus élevées que dans les zones alentour ».
M. Lenarcic a pris des photos et mesuré les niveaux de certains éléments polluants, pouvant jouer un rôle dans le réchauffement climatique, au-dessus de l’Arctique à une altitude de 3.000 à 4.000 pieds (900-1.200 m), une altitude rarement explorée par les scientifiques.
Ce voyage fait partie d’un projet initié en 2012, lorsque l’aventurier avait réalisé le tour du monde à bord d’un avion ultra-léger (290 kilos), un Pipistrel Virus-SW914, qui a de nouveau servi pour ce voyage.