La femme est décédée « à son domicile sur les hauteurs du quartier de Cavani, à Mamoudzou », a précisé l’ARS dans un communiqué.
« En application du protocole de lutte contre le choléra, les équipes d’intervention se sont rendues sur place afin de procéder à la désinfection du foyer et à la prise en charge de l’entourage de la défunte », ajoute-t-elle. « Les opérations de vaccination des cas contacts sont menées dès » ce dimanche.
Il s’agit du deuxième décès lié à cette épidémie à Mayotte, le plus pauvre des départements français, situé dans l’océan Indien.
Le 8 mai, un enfant de trois ans était mort du choléra, dont ont été affectées plusieurs dizaines de personnes ces derniers mois à Mayotte.
Les premiers cas de choléra sur le territoire ont été recensés mi-mars chez des personnes revenant des Comores voisines, où l’épidémie flambe.
A Mayotte, les premiers cas « autochtones », diagnostiqués chez des patients n’ayant pas quitté l’île française sont apparus fin avril.
Le choléra, maladie bactérienne qui peut provoquer des diarrhées aiguës et entraîner la mort par déshydratation en un à trois jours, se transmet par l’eau ou des aliments contaminés. Il existe des vaccins et des traitements efficaces.