Mis à la disposition de la France par l’Union européenne via un partenariat avec l’Agence européenne pour la sécurité maritime (AESM), l’engin a fait son premier vol mardi et sera déployé à partir de mercredi au-dessus du détroit.
Le drone doit permettre de mesurer le taux de soufre dans le panache d’émission des navires, a précisé le ministère dans un communiqué. La teneur en soufre dans le carburant ne doit en effet pas dépasser 1% dans cette zone, contre 5% en général.
« Cette mesure n’est pas suffisante pour confirmer une infraction », a toutefois noté le ministère, ajoutant qu' »elle serait complétée par un prélèvement du carburant du navire suspecté dans le cadre d’un contrôle mené à quai ».
Le drone a déjà été déployé au Portugal, en Espagne, en Croatie et en Grèce pour des missions similaires.
Il pourra aussi contribuer aux opérations de recherche et de sauvetage en mer coordonnées par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross), selon le ministère.