« Le cadet grec, escorté par l’ambassadeur grec en Iran, est à bord d’un vol pour rentrer chez lui », a précisé dans un communiqué Empire Navigation Inc.
« Notre société reste déterminée à libérer en toute sécurité tous les membres d’équipage. Les 18 marins restants, toujours à bord du navire ancré à Bandar Abbas en Iran, sont en bonne santé et en contact avec leurs familles » est-il également ajouté dans la note.
L’entreprise assure par ailleurs que « l’ambassadeur des Philippines en Iran doit visiter le navire » pour négocier le retour en toute sécurité des membres restants de l’équipage.
L’Iran a saisi il y a une semaine ce navire en représailles au « vol de pétrole iranien par les Etats-Unis » en 2023 sur le même pétrolier – qui s’appelait à l’époque le Suez Rajan -, selon les médias d’Etat.
Les sanctions américaines, réimposées après le retrait de Washington de l’accord sur le nucléaire iranien en 2018, ciblent les ventes de pétrole et de produits pétrochimiques iraniens dans le but de réduire les exportations énergétiques de l’Iran.
Le navire avait été chargé de 145.000 tonnes de pétrole brut à Bassorah en Irak, et se dirigeait vers Aliaga en Turquie via le canal de Suez.
La société britannique de risques maritimes Ambrey a indiqué cette semaine que le pétrolier, récemment rebaptisé St Nikolas, avait déjà été poursuivi et condamné à une amende pour avoir transporté du pétrole iranien sous le coup de sanctions internationales.
Le golfe d’Oman, voie de navigation importante pour l’industrie pétrolière, a été le théâtre d’une série d’incidents et d’attaques ces dernières années.
Les transports maritimes dans cette région sont actuellement en état d’alerte après les attaques de drones et de missiles dans la mer Rouge par les rebelles Houthis du Yémen.
Soutenus par l’Iran, ces derniers disent agir en solidarité avec les Palestiniens, contre des navires qui seraient liés à Israël, en guerre depuis maintenant cent jours contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
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