« Les plus beaux bateaux du monde seront là », a assuré à l’AFP François Cuillandre, le maire de la cité du Ponant, mentionnant notamment l’Hermione.
La majestueuse frégate, réplique du bateau de La Fayette parti en 1780 soutenir les insurgés américains contre la Couronne britannique, est l’invitée d’honneur de la 7e édition de ces fêtes qui réunissent en une semaine plusieurs centaines de milliers de visiteurs.
Parmi les autres vedettes de ce rendez-vous international, une cinquantaine de voiliers de plus de 30 mètres, dont La Recouvrance, réplique fidèle d’une goélette à hunier, construite en 1990 et lancée pour les premières fêtes maritimes de Brest en 1992. Seront présents également le trois-mâts de croisière néerlandais Swaensborgh, construit en Allemagne en 1907, ou encore l’ancien ketch britannique Bessie Ellen, l’un des derniers voiliers-cargo naviguant encore.
En dehors de ces somptueux navires, la manifestation accueillera une multitude de bateaux de pêche et de travail, ainsi que des bâtiments de la Marine nationale, comme la frégate furtive de nouvelle génération Fremm Aquitaine ou les goélettes Belle Poule et Etoile, et une myriade de petites embarcations, allant de la plaisance traditionnelle à la plaisance classique, en passant par les yoles et la voile-aviron.
La ville de Brest a consacré à cette édition une enveloppe de 12 millions d’euros – financée par les collectivités locales de Brest métropole océane (BMO), des entreprises partenaires et la vente des billets -, contre 17 millions d’euros lors du 20e anniversaire de cette manifestation en 2012. « Avec moins de budget on peut faire une fête tout aussi attractive », a assuré M. Cuillandre.
La manifestation, qui mettra à l’honneur les Pays-Bas, le Portugal, la Russie ou encore le Royaume-Uni, se tiendra pour la première fois cette année en même temps que les Vieilles Charrues, plus grand festival français de rock de France, organisé du 14 au 17 juillet à Carhaix, à 80 km de Brest.