« Un navire marchand a signalé avoir été +touché+ par un projectile à l’ouest de la ville portuaire de Hodeida », a indiqué Ambrey, en ajoutant qu’aucun blessé ou dégât n’avaient été rapportés à ce stade.
Le navire, en route pour la ville saoudienne de Dammam, naviguait « au sud de la mer Rouge lorsqu’il a lancé un appel de détresse », est-il précisé.
Cette voie maritime est le théâtre depuis novembre d’attaques menées par les rebelles yéménites, membres de « l’axe de la résistance », un regroupement de mouvements soutenus par l’Iran incluant aussi le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais.
Les Houthis, qui contrôlent de vastes pans du Yémen, disent s’en prendre aux transporteurs desservant les ports israéliens, « en solidarité » avec les Palestiniens de la bande de Gaza, en proie à la guerre entre Israël et le Hamas.
L’attaque de jeudi n’a pas été revendiquée dans l’immédiat.
Mardi, un missile était tombé « à proximité immédiate » d’un navire au sud de la ville yéménite d’Aden, sans faire de victimes ni de dégâts, avait rapporté l’agence de sécurité maritime britannique UKMTO.
Il s’agissait du vraquier Lila Lisbon, battant pavillon de Saint-Kitts-et-Nevis, selon le Centre conjoint d’information maritime (JMIC), qui surveille cette zone stratégique.
Premiers alliés d’Israël, les Etats-Unis ont mis en place en décembre une coalition multinationale pour « protéger » le trafic maritime sans parvenir à faire cesser les attaques.
Depuis la mi-janvier, ils ont également mené plusieurs frappes contre les positions des rebelles, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.
Jeudi, l’armée américaine a détruit un site de radars dans une région du Yémen contrôlée par les rebelles, a indiqué le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM) sur son compte X.