Le navire a été « pris pour cible par trois missiles à environ 54 miles nautiques (environ 100 km, ndlr) sud-ouest de Hodeida », et émis un signal de détresse « indiquant que la cale avait été endommagée et qu’il se remplissait d’eau », a ajouté Ambrey.
L’agence de sécurité maritime britannique UKMTO a fait état pour sa part d’un « incident » en mer Rouge, sans autres détails.
L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat.
Depuis novembre, les rebelles yéménites, soutenus par l’Iran, s’en prennent aux navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste Hamas depuis près de huit mois.
Les Etats-Unis, proche allié d’Israël, ont mis en place en décembre une force multinationale pour protéger la navigation dans cette zone stratégique pour le commerce mondial et lancé en janvier, avec l’aide du Royaume-Uni, des frappes au Yémen contre les rebelles.
Mais ces frappes n’ont pas dissuadé les Houthis, qui contrôlent de larges pans du territoire et disent cibler désormais aussi les navires américains et britanniques.
Lundi, le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a indiqué avoir détruit un drone lancé par les Houthis, qui « représentait une menace imminente pour les navires marchands de la région ».
Quelques heures plus tôt, les rebelles avaient affirmé avoir mené trois opérations contre des navires commerciaux, et deux contre des bâtiments de guerre américains, mais ces attaques n’ont pas été confirmées par d’autres sources.
Vendredi, ils avaient ciblé le vraquier Yannis de Eastern Mediterranean Maritime, une société grecque qui dessert, selon eux, les ports israéliens.
Cette attaque n’avait fait ni victimes ni de dégâts, selon les agences de sécurité maritimes.