Le communiqué du commandement américain pour l’Amérique latine et les Caraïbes, le Southcom, vient préciser la localisation du groupe aéronaval, après l’annonce mardi qu’il était entré le même jour dans sa zone de responsabilités.
L’USS Gerald Ford, le porte-avions le plus avancé de la marine américaine, transporte notamment quatre escadrilles d’avions de combat et est accompagné de trois destroyers lance-missiles.
Le groupe aéronaval « joindra ses forces à celles déjà présentes en mer des Caraïbes », y compris un groupe amphibie et une unité embarquée de Marines, détaille le communiqué du Southcom.
Depuis août, Washington maintient dans les Caraïbes une importante présence militaire avec notamment une demi-douzaine de navires de guerre, officiellement pour lutter contre le trafic de drogue à destination des Etats-Unis.
Ces dernières semaines, les Etats-Unis ont mené une vingtaine de frappes aériennes dans les Caraïbes et le Pacifique contre des embarcations qu’ils accusent – sans présenter de preuves – de transporter de la drogue, faisant au total 76 victimes.
Le Venezuela accuse Washington de prendre prétexte du narcotrafic « pour imposer un changement de régime » à Caracas et s’emparer de son pétrole.
Donald Trump, qui a autorisé des opérations clandestines de la CIA au Venezuela, a donné des indications contradictoires sur sa stratégie, évoquant par moments des frappes sur le sol vénézuélien et des jours comptés pour le président Nicolas Maduro, mais écartant aussi l’idée d’une guerre.
Parallèlement aux déclarations de Washington mardi, l’armée vénézuélienne avait annoncé un déploiement « massif » dans tout le pays, contre « l’impérialisme » américain.




